Spectacle musical
 

Découragé par « le visage du monde », désabusé et sans espoir, Manfred se retire dans les Alpes.
Il vit solitaire et ne communique plus qu’avec les esprits et le monde de l’invisible.
Lorsque ces êtres immatériels apparaissent devant lui, que leur demande-t-il ?
La puissance ? La richesse ? La jeunesse ? Le pouvoir ?
Non, il ne leur demande qu’une seule chose : l’oubli. L’oubli de soi.
Étrange demande en vérité…

Écrit dans les Alpes et à Venise en 1817 par lord Byron, puis génialement mis en musique en 1849 par Schumann, Manfred est un objet étrange du romantisme. Réputé inmontable à la scène – Byron écrira qu’il l’a composé « avec une véritable horreur du théâtre et afin de le rendre injouable ! » – ce « poème dramatique en musique » est une invitation à toutes les réinventions.

Il est aussi une source sans cesse réactualisée d’interrogations.
Quel est notre propre découragement face au « visage du monde » ?
Quel est notre rapport à la solitude ?
Quel est notre lien à l’immatériel ?

Seul en scène avec un theremin et un cor anglais, François Salès fait de toutes ces questions une affaire personnelle.
Le theremin, cet étrange instrument électronique joué sans contact, offre l'interface avec le monde des esprits. Le cor anglais incarne quant à lui une voix humaine, celle de la musique des hommes. Entre les deux le texte, librement inspiré de Byron, tente le lien entre tous ces mondes qui se cherchent.

DISTRIBUTION

François Salès : texte, jeu, theremin, cor anglais

Claire Truche : mise en scène


Robert Schuman, Jean-Sébastien Bach, Elliott Carter : musique

Lord Byron : texte


Tout-public à partir de 11 ans

Durée : 50 minutes

Création 2025

Co-production : La Marbrerie, François Salès

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